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« Être soi » d’Inès Weber et l’accomplissement de soi

Je voulais partager avec vous l’enseignement du livre de Inès Weber « Être soi » que j’ai lu dernièrement car cet enseignement s’inscrit dans le méta-message qu’entend délivrer ma société Metamorphos’you au travers de ses différentes activités de coaching, formation et consultance relatives à l’accomplissement de soi.

Pour rappel, Metamorphos’you accompagne individus et organisations sur le chemin de l’accomplissement en les aidant à libérer leur vraie identité dans un alignement le plus parfait avec leur raison d’être : pour des individus transformés qui assument d’être eux-mêmes dans leur vie au travers de leur projet de vie et des organisations avec une vraie identité, forte, partagée par tous leurs collaborateurs au service d’une plus grande cohésion interne soutenue par un tout nouveau mode de leadership d’épanouissement de l’être humain.

Je résume ci-dessous pour vous les principaux insights du premier chapitre introductif de ce livre que je vous recommande de découvrir :

« La plupart des personnes qui pousse la porte de mon cabinet ne sont pas malades, ni particulièrement névrosées. Elles viennent me voir pour me parler d’un mal être profond. Elles ont coché toutes les cases du modèle de réussite de notre société mais sentent qu’il leur manque l’essentiel qu’elles ont le plus grand mal à identifier. Contrairement à ce qu’elles avaient pu imaginer auparavant, la somme de tous leurs acquis n’est pas égale au bonheur. »

« L’ère moderne est marquée par d’immenses progrès techniques et matériels qui ont considérablement amélioré nos conditions de vie extérieures. Cependant, dans le même temps, en se sécularisant, nos sociétés ont fini par déserter le terrain du sens et négliger l’importance de la vie intérieure. Toute notre croissance matérielle a-t-elle abouti à un progrès d’être ? Nous avons accumulé nombre de savoirs mais a-t-on pour autant grandi en conscience ? Nous possédons beaucoup de biens, mais notre vie est-t-elle meilleure ? »

« Nous sommes en partie façonnés et influencés par l’environnement qui nous entoure, par notre famille, notre milieu, notre époque : c’est notre moi social. Il existerait également en nous une part d’inconditionné qui serait notre essence pure : notre être essentiel. Or ces deux parties de nous ne sont pas mues par le même désir ou le même besoin. Notre moi social est soucieux de bien s’intégrer à la société, et cherche pour cela à répondre au mieux aux exigences sociales. Notre être essentiel, lui, aspire à devenir soi-même, à persévérer dans son être jusqu’à son plein accomplissement. Le premier suit la voix de la raison, le second celle du cœur. L’un s’évertue à se conformer aux logiques humaines, trop humaines (intégration, sécurité, confort, ambition,…) alors que l’autre cherche à respecter quelque chose de transcendant mais de subtil, difficile à appréhender : peut-être notre nature réelle, originelle, infiniment singulière, et qui nous met en lien avec la source même de la Vie ? »

« A ces deux dimensions de notre être – moi social, être essentiel – correspondent deux types de souffrance : la souffrance de ne pas pouvoir s’insérer dans le monde et s’y sentir bien, c’est-à-dire être normal, et celle de ne pas pouvoir entrer en contact avec son être profond et conduire une vie au service de son expression, c’est-à-dire devenir soi-même. »

« Ni l’aisance matérielle, ni la réussite sociale, ni même la santé psychique ne nous mettent à l’abri de ce mal-être profond qui peut devenir redoutable. Tout dans notre monde contemporain est tourné vers l’avoir au détriment de l’être. C’est le règne de la quantité au détriment de la qualité. L’inflation des besoins matériels au détriment des aspirations spirituelles. Ainsi même si notre moi se porte bien, on peut souffrir d’un défaut d’être. Car rien dans notre société actuelle n’est pensé pour en prendre soin. Au contraire, le système économique en place est tout entier mis au service de logiques productivistes et consuméristes qui bafouent et subvertissent les besoins profonds de l’être humain, comme de tous les êtres vivants. »

« Le capitalisme crée des gagnants et des perdants sur le plan matériel mais il est égalitairement dévastateur pour nos âmes. N’est-on pas en effet éduqués dans le seul souci de réussir socialement, avec pour seul critère de réussite le capital accumulé d’argent, de prestige ou de pouvoir ? N’est-on pas tous encouragés, voire contraints, à poursuivre uniquement des buts matériels et égotiques au détriment de nos aspirations essentielles ? Notre socioculture actuelle crée les conditions d’une déconnexion trop forte entre notre moi social et notre être profond. De là naît notre mal-être. »

« Tous les thérapeutes engagés dans une voie spirituelle nous ont prévenus, que si le noyau essentiel de notre nature intérieure est frustré, refusé ou supprimé, c’est la maladie, parfois sous des formes manifestes, parfois sous des formes subtiles et dissimulées, parfois immédiates, parfois plus tardives. »

« Les pratiques de « retour à soi » et les thérapies en tout genre connaissent un succès croissant. J’y vois un véritable phénomène de société qui est à la fois le symptôme et le remède potentiel à la crise ontique (de l’être) que nous traversons. Le succès de toutes ces pratiques révèle à la fois l’ampleur du problème et le besoin impérieux d’y remédier. »

« Être soi est devenu la grande revendication de notre temps. Mais cette revendication peut participer aussi bien du pire comme du meilleur. Du pire, si par ignorance ou paresse elle sombre dans les formes dégradées et parodiques de « l’égo trip » qui ne manquent malheureusement pas de proliférer aujourd’hui et si elle se retrouve récupérée au profit d’autres finalités plus économiques. Comme si nous allions « nous trouver » par notre façon de consommer ! Est-il si simple que cela de devenir soi-même ? Bien sûr que non, cela ne s’achète pas de l’extérieur, mais se conquiert de l’intérieur. »